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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 10:16
Trois principes simples pour achever enfin la décentralisation

REAFFIRMER ET PRECISER LE PRINCIPE DE LIBRE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITES TERRITORIALES NOTAMMENT AU REGARD DE LEUR AUTONOMIE FINANCIERE


Pas de libre administration sans autonomie financière et responsabilité clarifiée.

Réaffirmer et préciser le principe de la libre administration des collectivités territoriales notamment au regard de leur autonomie financière.


Les Maires tirent aujourd'hui la sonnette d'alarme, leurs communes sont asphyxiées financièrement

Pas de libre administration sans autonomie financière et responsabilité clarifiées
Il faut réaffirmer et aménager le principe de la libre administration des collectivités territoriales

L'autonomie financière représente une des déclinaisons du principe de libre administration des collectivités locales dans le domaine budgétaire et fiscal.

L'enjeu de la notion d'autonomie financière pour les collectivités locales est :

- de pouvoir disposer des moyens adéquats suffisants pour assurer leur mission,
- d’être en mesure d'en ajuster le montant selon l'évolution de leurs compétences,
- de disposer des marges de manœuvre nécessaires à la mise en œuvre des politiques locales,
- de répondre aux besoins spécifiques de leur territoire.

Or, aujourd'hui, du fait de l'accroissement des déficits et de l'endettement public, l'autonomie financière des collectivités locales est sérieusement remise en question.

Les collectivités dans leur grande majorité ne disposent plus des ressources suffisantes pour équilibrer leur budget.

Les difficultés d’accès au crédit et l'importance du déficit public restreignent le recours à l'emprunt.



Quant à la fiscalité elle atteint, pour les contribuables, les limites du supportable.

Enfin, il faut constater que l'accroissement massif des normes réduit aujourd'hui considérablement la liberté des collectivités pour ce qui concerne leur politique de dépenses.

Cette évolution préoccupante pose la question même de la pérennité de la décentralisation.

Les maires ont de plus en plus le sentiment d’être instrumentalisés. Ils ne peuvent se résoudre à n’être que des exécutants de la politique de l’Etat.

Le principe de la libre administration des collectivités territoriales impose une restauration de leur autonomie financière mais elle passe aussi par la mise en place de mécanismes de concertation, de négociations et d'adaptabilité aux caractéristiques locales.

La mise en place d’un véritable observatoire des finances locales composé de façon paritaire entre les représentants de l’Etat et des collectivités territoriales apparaît plus que jamais nécessaire.

Une compensation équitable des transferts de compétences s’impose : à ce titre dès que l’État confie à une collectivité une compétence sans lui donner le pouvoir de réguler sa mise en œuvre, elle doit être réputée compétence exercée au nom de l’État et de ce fait être remboursée à l’euro près.

Au travers des collectivités ce sont les associations qui seront les premières sacrifiées.
Rappelons que les associations sont de formidables vecteurs d'innovation sociale et participent efficacement au développement d'une société plus solidaire et plus humaine. Par leur capacité à créer et entretenir du lien social, elle favorise une citoyenneté active et concrète.

Il est aujourd'hui indispensable d'encourager, pour les associations considérées comme d'intérêt public, le recours à des conventions pluriannuelles et de faire vivre au niveau local des chartes d'engagement réciproque signées entre l'État, les collectivités territoriales et le milieu associatif afin de garantir à la fois les emplois et les actions de ce secteur essentiel actuellement en grande difficulté.

Il est nécessaire de mettre en place, en urgence :

- des règles du jeu objectives et rigoureuses dans les relations financières avec l’Etat et la mise en place d’un dispositif concerté à la fois souple et rigoureux de régulation des finances locales,

- une concertation institutionnalisée entre l’Etat et les collectivités qui autorisent une négociation des objectifs de régulation globale des finances publiques et la mise en place de mécanismes objectifs d’évolution des concours de l’Etat avec une vision à moyen terme,

- et dans les domaines de la sécurité, de l’hygiène de la santé, de l’accessibilité, de la protection de l’environnement, le renforcement des normes et contraintes devront préalablement faire l’objet d’une concertation avec les collectivités locales portant sur l’opportunité de leur mise en œuvre, leur impact, le délai de mise en œuvre, le chiffrage des surcoûts engendrés et leur financement.


Notre système fiscal apparaît de plus en plus inadapté.

Il faut rappeler que hormis le texte de la réforme de la taxe professionnelle il n’a pas fait l’objet de modification profonde depuis les années 80.

De ce fait, il est encore assis sur une vision économique industrielle fondée essentiellement sur les valeurs immobilières.

Or, aujourd’hui, notre économie est en grande majorité tertiaire et nous sommes à l’heure du virtuel.

Les évolutions appellent donc une réforme en profondeur répondant à des impératifs de simplification et de modernisation.

De ce point de vue, il serait intéressant de s’inspirer du système fiscal suisse qui organise une répartition des ressources entre le niveau fédéral et celui des cantons et des villes et qui distingue deux catégories de contribuables, les personnes physiques et les personnes morales, et impose à la fois les flux (revenus) et les stocks (richesses).









PRINCIPE DE CONCERTATION PREALABLE ET DE COMPENSATION

Une indispensable concertation financière et une évaluation préalable des charges transférées.

Des exigences de transparence dans les relations Etat / Collectivités territoriales.




Toute aggravation de la charge financière des communes imposée par l’Etat doit faire l’objet obligatoirement d’une concertation préalable avec les Maires et les représentants d’intercommunalités et d’une évaluation de l’impact financier qui en découle afin de pouvoir étudier une juste répartition de la charge correspondante.

Une compensation intégrale des compétences exercées au nom de l’Etat par les collectivités territoriales sera actée (Exemple : Passeport, Guichet unique pour les logements sociaux).


SECURISATION DES RELATIONS JURIDIQUES ET FINANCIERES AVEC L’ETAT

Clarté et stabilité de l’action publique.

• La recherche d’une meilleure clarification et d’une plus grande stabilité juridique et financière de l’action publique.

Redéfinir les règles du jeu en termes de sécurité juridique et stabilité financière entre l’Etat et les collectivités locales

- On ne change pas les « règles du jeu » au cours du projet.
- Si l’on décide de le faire, on compense de façon systématique la charge supplémentaire imposée aux Maires.
- La loi précise le délai dans lequel les décrets d’application devront être pris.
- Responsabilisation des services de l’Etat (Police, Justice) dans l’exécution des décisions prises par les Maires dans le domaine de la sécurité. Imposition d’un délai d’urgence à déterminer.




OBJECTIF :

Ne pas se contenter de clarifier les compétences de collectivités territoriales mais clarifier enfin celles de l’Etat.


Dans le cadre de la maîtrise des dépenses publiques, plutôt que d’imposer une norme de dépenses aux collectivités territoriales, l’Etat a choisi d’agir sur leurs ressources. De ce fait leur autonomie financière se trouve considérablement compromise.

C’est, aujourd’hui, l’ensemble du processus de décision financière qui doit être repensé et cela, pas uniquement sur le plan des techniques financières fiscales mais dans une approche globale revue dans le cadre d’une nouvelle gouvernance à la fois partenariale et intégrée.

Proposition :

Mise en place d’un plan quinquennal (ou décennal) des finances publiques associant l’Etat et les collectivités territoriales et fixant les objectifs communs à atteindre.








PRINCIPE DE REALITE ET D’ADAPTABILITE TERRITORIALES


Redonner du sens à l’action publique locale par une reconnaissance du principe de réalité territoriale en matière d’adaptation des normes.

Ne pas se contenter d’une liberté de gestion, accroître la liberté de décision.

Légitimité – Utilité – Effectivité – Subsidiarité.


Il s’agit de se donner les moyens de refonder les relations de confiance entre les Maires et l’Etat par une clarification des responsabilités de chacun et une refondation de la confiance et de la gouvernance entre l’Etat et les collectivités locales.

L’une des principales causes de la dégradation de ces relations tient à la gouvernance existant entre le pouvoir central et les collectivités territoriales.

D’une part, cette gouvernance demeure imprégnée de centralisme jacobin et du culte de l’Etat omnipotent et infaillible.

D’autre part, les impératifs européens imposent une forme de nivellement et une complexification des normes et des règles.

Enfin, trop souvent les Maires sont confrontés à l’inadaptation et au décalage entre la norme imposée et la réalité de leur territoire.

Installer une relation rénovée entre l’Etat et les collectivités territoriale.


Lorsqu’un intérêt supérieur de la commune est en cause et qu’un texte apparaît manifestement inapplicable, compte-tenu des spécificités locales, le Maire doit pouvoir bénéficier d’un droit d’interpellation qui garantit, dans un délai adapté, une instruction diligentée par l’Etat pouvant se traduire par la mise en place d’un régime dérogatoire contractualisé !







LE PRINCIPE DE REALITE ET D’ADAPTABILITE TERRITORIALE

• Faire confiance à l’intelligence et à la responsabilité territoriale
• Se donner les moyens d’avancer les yeux ouverts

Aménagement du principe de précaution prévu par l’article 5 de la Charte de l’environnement de 2004 mentionnée au 1er alinéa du préambule de la Constitution avec la mise en place d’un principe de réalité territoriale.

Ce principe permettrait aux Maires de faire reconnaître la spécificité de leur territoire (exception de spécificité) et de déroger à l’application de textes manifestement inadaptés à la réalité locale.




Afin d’éviter tout excès, les adaptations et modalités d’application des dispositions concernées devraient faire l’objet d’une contractualisation avec l’Etat (soit directement avec le Préfet, soit par l’intermédiaire d’une commission spécifique constituée de façon paritaire : élus locaux, Etat, magistrats de l’ordre administratif, à déterminer).

La mise en place d’assouplissements législatifs encadrés par une négociation entre l’Etat et les collectivités concernées, et à la bonne échelle, permettrait de débloquer nombre de situations, d’avoir recours, chaque fois que possible, à l’intelligence territoriale, à la créativité locale grâce au principe de réalité territoriale. L’expérimentation sera à ce titre encouragée, ainsi que la fongibilité des fonds lorsque la situation locale le justifie.

La mise en œuvre de ce principe sera de nature à transformer les relations entre l’Etat et les collectivités territoriales et à élargir le champ du droit souple autorégulé dans les domaines liés au développement local.

A n’en pas douter, il sera source d’une dynamique économique considérable sur le territoire et pourra redonner aux élus locaux l’envie de s’engager.

Une garantie de cohérence dans la parole de l’Etat (fréquentes différences d’approche entre la DDTM, la DIREN, la DREAL).


OBJECTIF :

Le caractère uniforme de notre législation et de notre réglementation aboutit parfois à de graves difficultés d’application des textes sur le plan local compte-tenu des caractéristiques propres au territoire.

Dans cette hypothèse, quel cadre et quelles adaptations envisager pour faciliter l’action publique ?

L’Etat doit évaluer l’impact de ses décisions et permettre à ses partenaires de s’y préparer.


Préconisation :

Une évaluation systématique et préalable des contraintes imposées aux collectivités.




On a parfois le sentiment que la norme est devenue une finalité en soi.

« L’hystérie réglementaire est inscrite dans les gènes de notre administration ».

L’abondance de normes tient en grande partie au fait que la France compte beaucoup plus de fonctionnaires que tous ses voisins. Il faut bien que tous ces gens s’occupent ...

Il existe, aujourd’hui, environ 400 000 normes qui paralysent l’action des collectivités locales.

Sur les trois dernières années, les prescriptions diverses s’imposant aux collectivités ont entraîné un surcoût de 2 milliards d’euros.

Non seulement cet empilement de textes bride considérablement les collectivités territoriales, mais ils ont aussi pour conséquence de déresponsabiliser les acteurs.

Les normes coûtent des milliards aux contribuables qui doivent payer le réaménagement incessant de l’espace public pour tenir compte des nouvelles règles et, bien évidemment, l’ensemble de ces normes nuit gravement la compétitivité de nos entreprises.

Au XVIème siècle déjà, Montaigne écrivait : « il y a autant de lois en France que dans le monde entier ».

Quelques exemples pour sourire : l’Etat exige des ceintures de sécurité dans les pirogues qui mènent les enfants à l’école en Guyane.

Il exige, également, la pose de rambardes de protection sur les toits où personne n’accède.


Dans les pays anglo-saxons les pouvoirs publics font plus traditionnellement confiance aux citoyens : nombre de situations sont réglés par la concertation et par le contrat.

Dans une étude de 2013, le Conseil d’Etat recommande aux pouvoirs publics de recourir plus systématiquement à un droit souple afin de s’inscrire dans une démarche de simplification.

Dans notre société, complexe et incertaine, il s’agit d’augmenter la capacité de régulation des acteurs publics en ayant plus recours à des incitations qu’à des prescriptions.

Le droit souple peut ainsi se substituer au droit dur lorsque le recours à ce dernier n’est pas réalisable.



Il s’agit de donner plus de pouvoir d’initiative aux acteurs et de recourir le plus souvent possible à la signature d’une convention d’engagement avec les élus locaux.

Notre droit est aujourd’hui devenu trop bavard.

Plutôt que de recourir systématiquement à des règles prescriptives qui génèrent nombre de problèmes d’application par les collectivités territoriales au vu de leur contexte spécifique, il est préconisé de recourir, le plus souvent possible, à des incitations, à des arbitrages, à des engagements contractuels plutôt qu’à des dispositions réglementaires inadaptées.

Aujourd’hui le pouvoir normatif de l’Etat ne laisse pas suffisamment de marge d’adaptation aux Maires.

L’adaptabilité locale des normes permettrait d’achever la décentralisation et de lui redonner du sens.

Il ne s’agit pas de donner un pouvoir législatif aux collectivités mais simplement de leur confier un pouvoir d’adaptation qui leur permette de les rendre plus pertinentes, plus efficaces, plus efficientes au regard de leur contexte local.

C’est l’expression même du principe de subsidiarité qui est en question. Il est bien évident que, dès lors qu’une norme touche à l’exercice d’une liberté publique ou d’un intérêt général fondamental, il demeure indispensable qu’elle demeure étatique. En revanche, le législateur peut parfaitement définir les dispositions susceptibles d’adaptabilité par les collectivités territoriales
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 18:36
Supprimer les Départements c'est priver la France de ce qui fait sa
diversité et son identité

Parce que les échelons départementaux constituent un ancrage culturel,
affectif, géographique auquel chaque citoyen s'identifie, ils sont
l'expression de la diversité et l'identité de la France.
Leurs compétences actuelles leur donnent non seulement un rôle important
dans la vie quotidienne : social, transport, équipement, service public
mais aussi un rôle d'impulsion et de coordination.
Ce sont eux les vrais garants de la solidarité, de la cohésion des
territoires, car ils façonnent au travers de leur politique nos
modes de développement, nos modes de vie, l'âme de nos territoires,
leur vivre ensemble, leur image, leur rayonnement et confortent leurs
vocations.
Le département du Var c'est un ensemble qui réunit des territoires de
vie auquel les populations aspirent :
Haut Var Verdon ,Fayence, Var-
Esterel, le golfe de Saint-Tropez, Centre Var, la Dracenie, Toulon
Méditerranée, Provence verte.
Autant d'entités de vie et de démocratie qui correspondent à une
réalité pensée, voulue et maîtrisée.
Chaque département est garant d'une forme d'identité du territoire.

La différence saute aux yeux lorsque l'on franchi les limites des Alpes maritimes ou des Bouches du Rhône et que l'on entre dans le Var, sur le plan de l'urbanisme, de l'aménagement du territoire, du développement, du cadre de vie !
Or l'ensemble de ces éléments fait notre spécificité et l'attachement de chaque varois à son département
Ces différences avec les grands ensembles urbains qui nous environnent, elles ne
sont pas le fait du hasard, elles sont le résultats d'une histoire,
d'une culture, d'un état d'esprit, d'un art de vivre, d'une volonté
commune.
En assassinant l'échelon départemental, on supprime le garant même de cette identité.
Condamner à mort le département c'est se priver d'un puissant outil de
cohésion sociale, d'un catalyseur d'énergie qui au travers de ses
politiques, de ses rencontres, de ces initiatives, de ses contrats
territoriaux, entretient chez nos concitoyens le sentiment d'appartenir
à un même territoire de vie.
Un territoire qui porte du sens et qui fait la fierté de ceux qui
l'habitent.
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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 09:44

"Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre"? demanda Alice

"Cela dépend en grande partie du lieu où vous voulez vous rendre" déclara le chat.

Alice au Pays des Merveilles, Chapitre 6

 

Les apparences ont cette faculté d'être trompeuses. Pour anodines qu'elles paraissent, les dispositions de la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 portant rationalisation de l'exercice des compétences des départements et des régions n'en auront pas moins un impact très important. Leur gouvernance, leur organisation, leur fonctionnement, leur management ainsi que leurs relations partenariales s'en trouveront considérablement modifiés. 

 

L'affirmation du principe d'exclusivité des compétences est très largement tempérée par l'importance des exceptions légales et conventionnelles. La nouvelle donne institutionnelle, loin d'être simplifiée, demeure complexe malgré les efforts de sécurisation et d'encadrement. La véritable novation de cette réforme réside dans la consécration du territoire, qui est désormais le point de convergence des politiques régionales et départementales.

 

L'article complet est disponible ici (AJCT, septembre 2012)

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 10:43

Le prochain congrès des présidents de conseils généraux qui aura lieu à Metz  les 19, 20 et 21 septembre, sera principalement
consacré à la préparation des « états généraux de la démocratie locale » organisés par le Sénat début octobre. Le but est de recenser les besoins et les préoccupations des collectivités
territoriales (sic !). Aucun sujet pourtant n’a fait l’objet, depuis trente ans, d’autant de concertation, de débats, de contributions, de réunions, de missions, d’études, de rapports que la
décentralisation et la réforme du secteur public (Etat et collectivités territoriales). Des sommes astronomiques ont été dépensées…


 


La question des conseillers territoriaux étant tranchée, un large consensus existe aujourd’hui entre les élus de tous bords, et tout le
monde s’accorde sur la nécessité d’une mise à plat des relations financières entre l’Etat et les collectivités territoriales et d’une meilleure adéquation entre les compétences réellement
exercées et les recettes perçues.


 


Nul ne doute de l’intérêt que présenterait l’instauration d’un vrai pacte de confiance entre l’Etat et les collectivités locales sur
des bases claires responsabilisant chacun. La réforme de la fiscalité dotant les collectivités d’une plus grande autonomie fiscale favorisant une meilleure responsabilisation et permettant de
faire la différence entre les « bons et les mauvais élèves », est largement plébiscitée.  Dans leur grande majorité, les élus considèrent comme indispensable la rationalisation des
contrôles exercés par une multitude d’organismes qui agissent au nom de l’Etat et sont source de nombreuses contradictions, rendant l’intervention des collectivités territoriales de plus en plus
ardue.


 


« Concertation, négociation et vrai projet de développement »


 


L’accord est également quasi général sur la limitation des financements croisés. Mais aussi sur la clarification des compétences qui
nécessite de trancher quelques questions essentielles. Il faut clairement identifier les compétences que l’Etat s’engage aujourd’hui à assumer lui-même, celles qu’il prescrit aux collectivités
d’exécuter en son nom, celles qu’il leur délègue en leur laissant le soin de les adapter à la réalité locale et, enfin, le champ d’intervention de chaque niveau de collectivité en termes
d’initiative locale.  Chacun est convaincu que la cohésion territoriale exige désormais une autre approche moins prescriptive, moins sectorielle et davantage ouverte à la concertation, à la
négociation et à l’élaboration d’un vrai projet de développement, afin de mieux prendre en compte l’identité de chaque territoire, ses enjeux, ses aspirations, ses vocations.


 


« Est-il nécessaire de relancer de nouvelles consultations ? »


 


Plusieurs pays européens ont expérimenté un système normatif mixte combinant le législatif au niveau national et le réglementaire au
niveau local. Tout le monde peut constater que l’initiative territoriale s’en trouve considérablement dynamisée. Par ailleurs les avis convergent aussi sur l’intérêt qu’il y aurait à développer
le mode contractuel, ce qui permettrait d’associer de nombreux acteurs à l’action publique. Enfin, sur le plan de la gouvernance, tous les élus ressentent la nécessité d’une instance de dialogue
qui permette à la région, aux départements et aux intercommunalités de se retrouver. Ce lieu n’existe pas aujourd’hui. Il faut un espace où s’articulent les politiques publiques. Voilà des idées
communément admises et susceptibles de libérer véritablement les énergies locales.


 


Sur tous ces points, débattus depuis des années, chaque élu, chaque parti politique a eu l’occasion d’apporter sa contribution. Alors
est-il bien nécessaire de relancer, à grands frais, une nouvelle vague de consultations, de grand-messes et autres narnum médiatiques sur ces sujets ?


 


Le gouvernement ne prend-il pas le risque de donner le sentiment qu’il ignore encore ce qu’il convient de faire ? On se souvient
de la célèbre formule du Général de Gaulle lors d’un voyage à Orange : « L’essentiel pour moi, ce n’est pas ce que peuvent penser le comité Gustave, le comité Théodule ou le comité
Hippolyte, c’est ce que veut le pays. J’ai conscience de l’avoir discerné depuis vingt-cinq ans et je suis résolu… à le faire ».


 


En consultant, en débattant, en réunissant des assises, en commandant des rapports, on évite certes de s’enfermer dans des résolutions
claires, fermes et courageuses. Une fois encore, on diffère le temps de l’action.  Théodule, Gustave et Hippolyte sont ravis, ils ont retrouvé un emploi… ils font tourner le
manège !





(Article paru dans le quotidien Var Matin le 18 septembre 2012)


CLIQUEZ ICI pour télécharger l'article en
PDF. 
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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 12:23

"C'est certain: cette réforme fait grincer pas mal de dents car elle transforme les façons de travailler. Mais c'est le prix à payer pour plus d'efficacité".

 

Patrick HEINTZ, Directeur général des services du Conseil général du Var, n'y voit lui que des avantages. D'autant que le Département a anticipé ce changement d'échelle en créant il y a quatre les huit territoires du Var.

 

CLIQUEZ ICI pour télécharger l'interview de Patrick HEINTZ (Var Matin)

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 15:19

Les périodes de difficultés ont cela de positif qu’elles sont souvent riches d’enseignements et propices à la remise en cause de situations établies.

 

Elles rappellent avec force le principe de réalité. A cet égard, tant les impasses devant lesquelles nous place la crise économique et financière que les événements tragiques auxquels le Var a été confronté, nous confortent dans la conviction que nous sommes, concernant l’action publique, arrivés au bout d’un système !

 

Même si l’on est convaincu de leurs vertus morales, l’heure n’est plus aux économies de bout de chandelles, pas plus qu’à la méthode Coué ou aux coups de rabot aveugles. Elle est aux choix courageux et drastiques ainsi qu’à une véritable rupture. Deux raisons majeures contribuent à forger notre conviction.

 

 

 

La première résulte du fait que les collectivités, aux prises avec un coup de ciseau historique, n’auront plus, dans les prochaines années, la capacité de financer les grands projets et infrastructures d’intérêt national pour lesquels leur participation a pu être sollicitée durant les dernières décennies. Ce sera par exemple le cas pour la ligne TGV Sud pour laquelle le maître d’ouvrage(RFF) estime pouvoir limiter sa contribution à 15%, ce qui se traduit par une charge extravagante et insoutenable pour les collectivités.

 

De ce fait, au delà du débat sur le maintien ou non de la clause générale de compétence, il est urgent de revoir en profondeur les plans de financement des équipements majeurs en les adaptant à la capacité réelle de chacun, et en répartissant le plus équitablement possible la charge entre contribuables et usagers, ainsi qu’entre générations actuelles et futures.

 

 

 

La seconde raison tient aux exigences du local et à l’émergence du fait territorial en réaction au phénomène de mondialisation.

 

Plus ce mouvement se généralise et plus il est difficile d’accepter localement le diktat d’un marché et d’une concurrence implacable, aveugle et déshumanisée. Dans ce contexte, le territoire devient de plus en plus le support de l’identité des citoyens, de leurs valeurs et de leurs références partagées. C’est l’espace du quotidien dans lequel s’exercent les solidarités naturelles indispensables à la cohésion et à la confiance.

 

Ainsi, plus la mondialisation et l’internationalisation se développement, plus le territoire local prend du sens et s’attache à renforcer ses particularités. L’action publique traverse une période de profonde mutation. Il faut prendre pleinement conscience et se convaincre que ce n’est pas en adaptant des postures démagogiques, aussi imaginatives soient-elles, que nous nous donnerons la capacité de rebondir.

 

 

 

L’action publique doit être revue en profondeur dans son contenu, ses priorités, les finalités qu’on lui assigne. Il faut s’interroger sur les engagements qu’on lui demande de prendre, l’évaluation de son efficacité, son coût, ses modalités de financement et la ligne de partage entre public et privé. Quant au service public, il nous faut le réinventer.

 

C’est dans les périodes de crise que ses détracteurs même redécouvrent combien le service public a du sens. Lorsque tout le reste vacille, on réalise alors son rôle irremplaçable. Dans les grandes difficultés, c’est à lui que chacun se raccroche et c’est à partir de lui que se tissent les liens de la solidarité qui permettent de retrouver la confiance et l’énergie pour se battre.

 

Chaque fois que les circonstances l’imposent, le service public est capable d’être réactif, responsable, humain. Il encourage l’initiative et ne se laisse pas enfermer dans une organisation pyramidale, hiérarchisée à outrance. C’est aussi dans ces moments que l’on perçoit combien il est inutile de le débarrasser des pesanteurs qu’on lui impose le reste du temps au nom de l’unité, de l’égalité et de l’infaillibilité de nos administrations centrales.

 

Son management n’est plus directif, il devient participatif. Il ne se cantonne pas à des missions sectorisées, il devient pluridisciplinaire. Il n’est plus hors sol, il est naturellement territorialisé. Il n’est plus rigide, il sait rendre ses moyens fongibles et adaptés. Il n’est plus commandé par une simple obligation de moyens, il est porté par une volonté de résultats. Ce service public là, tout le monde aujourd’hui l’appelle de ses vœux. Il sait faire l’unanimité et tire sa légitimité de son réalisme, de sa proximité et de son efficacité.

 

 

 

Quand la nécessité fait loi, elle dessine un service public qui se donne le pouvoir de dire oui. Parce qu’il sait faire confiance, il inspire confiance. Faisons en sorte que la crise que nous traversons nous aide à prendre conscience que ce service public, refondé sur chaque territoire, serait un puissant levier de l’action publique dont nous avons aujourd’hui grandement besoin pour avancer.

 

 

(Article paru dans La Gazette le 12 juillet 2010)

CLIQUEZ ICI pour télécharger l'article en PDF. 

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 15:40

En perpétuelle évolution, la notion de Service Public a connu son apogée dans la période qui s’étend de la seconde guerre mondiale au milieu des années 70.

 

Erigé au rang d’un véritable pacte social, le service public constitue la pierre angulaire de notre droit administratif et de l’action publique. Il est la partie visible de l’action de l’Etat.

Une majorité de nos concitoyens demeure très attachée à sa proximité et à sa pérennité.

 

Or, cette notion est aujourd’hui aux prises à une double menace :

-          Le service public est une exception française et de ce fait les mécanismes d’élargissement de l’Union Européenne et de généralisation de la concurrence participent à son érosion.

Occasion manquée s’il en est, le projet de traité de constitution européenne qui devait assurer sa reconnaissance, a été rejeté lors du référendum de mai 2005.

-          Par ailleurs, l’organisation du service public, calquée sur le modèle industriel, a été construite sur un système de production de masse. Elle a aujourd’hui de plus en plus de difficultés à répondre  aux nouvelles pratiques et aux besoins exprimés par la multiplicité des situations individuelles et territoriales.

 

Ainsi, le service public est  condamné à disparaître s’il n’opère pas en son sein de profondes transformations tant dans sa forme que dans son contenu.

 

 

L’échelle des territoires de vie

 

L’évolution de nos modes de vie et de nos usages consacre l’autonomie grandissante des individus (mobilité) et la résurgence du phénomène local (proximité), exige la prise en compte des singularités du territoire.

 

Les attentes de la population en termes de service public s’expriment avec autant de force en milieu urbain qu’en milieu rural, même si les exigences traduisent des réalités très différentes.

 

C’est donc sur un nouveau modèle qu’il convient de refonder le service public afin de lui permettre d’individualiser ses prestations et de prendre en compte les spécificités des territoires de vie dessinés par les usages.

 

La garantie de la loi et la souplesse du contrat

 

La nouvelle gouvernance du service public appelle bon nombre d’interrogations :

-          comment lui permettre de s’adapter à la réalité de chaque territoire ?

-          quel dispositif garanti à l’échelle de vie des populations ?

-          comment inscrire les services publics dans les schémas de cohérence territoriale ?

-          l’acte d’autorité (loi ou règlement) ne doit-il pas progressivement laisser place au contrat de service public ?

-          ne faut-il pas substituer à la logique de moyens une logique de résultats évalués sur des critères de temps, de distance, de coût, de confort, d’offre de services, d’accessibilité ?

Sur ce plan, les initiatives prises par la Poste ouvrent la voie à une approche nouvelle, celle de garantie du service public, qui mérite d’être développée à l’ensemble des services à la population.

 

La performance, la flexibilité (notamment au niveau des horaires), comptent désormais autant que la proximité physique. Les technologies de l’information et de la communication relativisent la notion de distance.

 

Le service public doit être conforté dans une démarche dynamique. Il faut lui redéfinir de nouvelles priorités, de nouveaux contours, inventer de nouvelles offres, de nouveaux modes de gestion..

 

Longtemps marqué par le principe de spécialité, le service public gagnerait à s’ouvrir à une certaine forme d’universalité qui favorise la mutualisation des moyens publics et privés entre les différents partenaires, en réduisant les coûts des prestations aux usagers.

 

Mais ce service universel (la notion apparaît dès 1986 dans l’acte unique européen), doit plus consister en un socle de prestations garanties en termes de qualité et d’accessibilité qu’en un trompe l’œil destiné à cacher telle ou telle régression.

 

Plus de deux millions et demi de français vivent éloignés de tout commerce et de tout service de proximité

 

Le service public nécessite une démarche prospective qui seule permet de garantir l’accompagnement du développement territorial et la cohésion sociale.

 

Une garantie de qualité et d’accessibilité

 

On ne peut faire de l’aménagement du territoire sans se préoccuper de la qualité de l’accessibilité des services publics de proximité car c’est de la vie quotidienne de nos concitoyens dont il s’agit.

 

La territorialisation du Grenelle offre l’opportunité de refonder aujourd’hui le service public à l’échelle des territoires de vie des populations.

 

Elle appelle une nouvelle gouvernance adossée à des contrats de services territoriaux issus d’une concertation avec les acteurs de terrain et encourageant de nouveaux partenariats publics et privés.

C’est ainsi que l’on répondra aux évolutions de notre temps et que nous redonnerons à la notion même de service public tout son sens et sa réalité de service aux publics.

 

A côté des services de base qui doivent pouvoir être garantis par la loi sur l’ensemble du territoire national, une approche nouvelle fondée sur le contrat autorise le sur-mesure et l’adaptation des prestations services à la réalité de chaque territoire.

 

L’application de ces principes doit se traduire par des actes concrets :

-          des heures d’ouverture de services adaptées aux besoins des populations,

-          la présence de services publics, sur tout le territoire (prestations de base),

-          des moyens de mobilité qui facilitent les déplacements dans des délais à des tarifs raisonnables,

-          une couverture satisfaisante de la téléphonie mobile et du haut débit,

-          le maintien du petit commerce de proximité,

-          des réponses adéquates en termes de crèches, d’écoles, de soins et de prise en charge des publics fragiles.

 

 

 

La refondation des services publics à l’échelon des territoires doit permettre de promouvoir un service public de qualité, bien vivant, sachant renouer avec les principes qui le fondent.

 

Cette responsabilité n’est plus uniquement celle des collectivités publiques. C’est aussi désormais celle de l’en semble des opérateurs et acteurs publics et privés du développement durable.

 

La refondation du service public est non seulement aujourd’hui une exigence en termes d’adaptabilité, de coût et de qualité mais c’est aussi la seule garante de sa survie.

 

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 15:41

Un diagnostic sans complaisance, des orientations lucides et clairvoyantes, un cadre ouvert aux regroupements volontaires, voilà une véritable feuille de route pour écrire la nouvelle organisation territoriale de la France. 

 

Loin d’être une recentralisation déguisée, la réforme Balladur ouvre la voie à une territorialisation renforcée.

 

Régions et départements demeurent des échelons à part entière mais leurs rôles respectifs seront mieux définis (suppression de la clause générale de compétence) et mieux articulés.

 

Afin d’en renforcer l’efficacité et la lisibilité à l’échelle européenne,  les régions seront incitées à se regrouper.

 

La coopération entre région et département sera favorisée par l’élection de conseillers territoriaux siégeant à la fois dans l’assemblée régionale et l’assemblée départementale.

 

Les cantons seront remplacés par des circonscriptions plus représentatives des cohésions territoriales (territoires de vie)

 

Quant aux compétences dévolues à chaque niveau de collectivité, loin d’en arrêter avec précision le contenu le rapport en donne quelques exemples à titre d’éclairage, laissant à la représentation nationale le soin d’en préciser les contours. Il est à souhaiter qu’une définition de grands blocs de compétences favorise à la fois la cohésion, la responsabilisation et permette enfin une véritable lisibilité de l’action publique par les administrés.

 

Concernant les communes et leurs groupements le comité s’efforce de proposer une rationalisation et une simplification du paysage institutionnel. La clause générale de compétence est confirmée au niveau communal. Chaque commune devra désormais faire partie d’une structure intercommunale. Il est à noter que les communes héritent du plan d’élimination des déchets, de leur collecte et de leur traitement, ainsi que de l’eau (distribution et assainissement) et de l’énergie.

 

Pour les territoires urbains les plus denses et les plus dynamiques, le comité propose la création d’une nouvelle catégorie de collectivité locale à statut particulier : la métropole (au nombre de 11). Celles-ci bénéficieraient de l’ensemble des compétences reconnues aux communes ainsi que de la totalité des missions départementales et de la clause générale de compétence.

 

Sur le plan des finances locales, les propositions du comité tendent à mieux maîtriser la dépense locale et à moderniser l’assiette des impôts directs locaux en esquissant ce que pourrait être une réforme de la taxation de l’activité économique, en rappelant toutefois que ces questions excédaient le périmètre de sa mission.

 

Sur cet aspect de la réforme, le champ demeure totalement ouvert et il importera de veiller au maintien d’un mécanisme de péréquation garantissant une certaine forme d’équité entre les territoires, rôle dont les Conseils Généraux se sont acquittés jusqu’à présent avec efficacité et discernement.

 

Enfin, concernant le grand Paris, le choix du comité est de faire créer par la loi en lieu et place des collectivités existantes, une collectivité territoriale à statut particulier dénommée «  Grand Paris » recouvrant le territoire de Paris, des départements de la Seine-Saint-Denis, du Val–de-Marne et des Hauts-de-Seine.

 

A n’en pas douter ce rapport fera date.

 

Comme tout ce qui s’écarte de la pensée unique, il inquiète…

De droite comme de gauche nombreuses sont les voix qui viennent attiser le bûcher de son procès en sorcellerie.

Y trouver une empreinte idéologique est un aveu de mauvaise foi !

Y déceler le sceau d’un jacobinisme tenace  est une confession d’illettrisme !

Ni autoritarisme forcené, ni recours aux solutions miracles sorties d’un gibus à lapin, il tranche avec les outrances du rapport Mauroy et les excentricités du rapport Attali.

 

Les lignes sont tracées, le rapport du comité Balladur donne aujourd’hui un cadre clair et cohérent en autorisant le « sur mesure », ce qui permet de mieux coller à la réalité de terrain.

 

Il convient désormais d’en écrire les modalités pratiques en faisant en sorte que les administrés y trouvent leur compte : une lecture plus apte à identifier les responsabilités de chacun, un service public mieux adapté aux évolutions de la société pour un coût demeurant accessible.

 

La nouvelle gouvernance locale qu’exigent les évolutions de notre société devra savoir moins édicter et mieux organiser. On attend d’elle la mise en synergie des initiatives, la libération de la créativité tout en favorisant la coordination de l’action des collectivités à l’échelle de vie des populations.

 

C’est par une contractualisation volontaire que l’on favorisera la concertation. Les contrats de projets aujourd’hui n’en sont qu’un simulacre dont la stratégie et les objectifs semblent parfois bien éloignés de la réalité. Se donner les moyens d’aller à l’essentiel en hiérarchisant les choix, en dialoguant de façon régulière et en mutualisant les services et les moyens entre collectivités, doit permettre à l’action publique de retrouver toute son efficacité.

 

Le rapport Balladur porte en lui une profonde rénovation de l’action publique.

Ne laissons pas passer cette chance !

 

(Article paru dans La Gazette le 23 mars 2009)

CLIQUEZ ICI pour télécharger l'article en PDF.

 

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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 15:35

Elus et territoriaux ont dialogué lors d'une table ronde organisée par La Gazette le 4 mars 2009.

 

Leurs échanges révèlent des antagonismes sur l'articulation département / région et la clarification des compétences.

 

CLIQUEZ ICI pour télécharger l'article de La Gazette (9 mars 2009)

 

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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 14:04

De la cohésion pour mettre fin à la confusion.

 

C'est à cet exercice de mise en cohérence que s'est livré Patrick HEINTZ proposant une véritable révolution - au sens premier du terme - territoriale. Quel est le scénario développé?


Les 22 Régions sont fusionnées en 7 à 9 grandes Régions économiques, gérées par un conseil régional composé des exécutifs des conseils départementaux des territoires et dont les compétences seraient désormais limitativement énumérées par la loi.


Au niveau départemental seraient créés les conseils départementaux des territoires, composés de conseillers territoriaux, élus au suffrage universel direct. Leur compétence? La cohésion sociale et territoriale. Des conseils de communauté seraient institués à l'échelle des schémas de cohérence territoriale (Scot), territoires de vie, permettant ainsi de fusionner l'ensemble des intercommunalités existantes et les différents territoires de projets. Les conseillers territoriaux se réuniraient en formation "conseil départemental" ou en formation "conseil des communautés" en fonction des compétences concernées. 

 

CLIQUEZ ICI pout télécharger cet article paru dans Pouvoirs Locaux (n°79, 2008)

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